On vous en parlait il y a peu, le Mira Festival à Barcelone présentait un programme porté sur l’électronique tendance expérimentale et les arts numériques, insufflant de l’audiovisuel dans chacun de ses shows. On y était et on vous raconte ce spectacle sonore et visuel en quelques performances-clés :

 

Plaid & The Bee

Après 20 ans d’absence et avec beaucoup moins de tabac médiatique que leurs collègues d’Autechre, Plaid est de retour sur disque et sur scène. On n’était pas sûr de ce à quoi s’attendre de la part des vétérans IDM de Warp Records : allaient-ils choisir de caresser ou de malmener leur audience ? C’est la première option qu’ils ont choisi, nous invitant dans une spirale triangulaire et des sons d’une profondeur dantesque qui ont fait défilé une heure et demi en un battement d’ailes.

plaid

 

Jlin + Florence To

Le live de Jlin perdrait bien de sa saveur si l’on fermait les yeux. Cause en est, la présence des visuels de Florence To mais surtout de la danseuse Avril Stormy Hunger, qui met en mouvement les sonorités de l’américaine dans une cadence parfaite. L’aspect multi-sensoriel de la performance en ajoute beaucoup à la qualité d’un live où les mouvements s’impriment dans la rétine et retranscrivent à posteriori l’expérience, peut-être mieux qu’une son ne saurait le faire.

Jlin

 

Tim Hecker

Si on l’avait déjà vu il y a pas longtemps au Club to Club, se retrouver devant Tim Hecker dans le cadre d’un warehouse sombre plutôt que celui d’une salle à moquette n’était pas pour nous déplaire. Le canadien a ressorti ses lumières hypnotiques décorant l’ambient de son dernier album Live Streams tandis qu’on partait pour le rêve éveillé qu’il sait nous conter avec tant de talent (et à grand renfort de fumée).

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Playmodes presents Cluster

L’installation visuelle du collectif barcelonais Playmodes nous a soufflé. Imaginez-vous dans une salle haute et faites de colonnes, encerclés de leds qui vous englobent et insufflent un rythme, une musique et une ambiance complètement immergeante à une pièce de quelques centaines de m2. Si l’on a réussi à s’en arracher pour retourner vers la fête, on aurait pu rester des heures à méditer dans son atmosphère apaisante – on soupçonne d’ailleurs certains festivaliers d’y avoir passé une bonne partie de leur soirée.

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Et aussi…

Lee Gamble & Dave Gaskarth present Foldings

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Le Dôme à 360°

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Nathan Fake

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Le + : Les visuels, les installations le dôme en mapping à 360°

Le – : Une seule scène, l’attente interminable pour rentrer dans le dôme

Crédits Photos : Refugi / Alba Ruperez