Décidément, Dixon et Âme ne sont pas près de nous décevoir. La dernière sortie de leur label Innervisions s’appelle « Floris », une petite douceur signée Ian Pooley. Surfant à la fois sur la house et la techno, Ian Pooley se réinvente à chaque production. Déjà vingt ans qu’il s’est établi à Berlin et sa musique n’a pas pris une ride.

Son nouvel EP « Floris » révèle une essence deep et dub, des basses relevées comme base technique, un scénario de samples ajustés pour le folklore. Il s’ouvre sur « The Beggining » qui balance un son pimpant : la synchronisation s’opère entre le baryton et le soprano. L’alliage de sons diamétralement opposés se fond à merveille dans la masse électronique. « Floris » est un morceau plus deep, humide, le producteur y fait le grand plongeon dans les profondeurs des abysses océaniques.

Pooley n’a pas encore dit son dernier mot à la scène électronique, Innervision l’a bien compris et on s’en réjouit !