Les artistes de l’affiche des Transmusicales, comme les appellations des vins et sauf exceptions, on en connait rarement plus d’une vingtaine. Comme les vins, dans un salon, le mieux est donc de se balader entre les salles et scènes du festival afin de goûter directement à ces plaisirs divers et inconnus. Et de pouvoir apprécier, un peu avant tout le monde, ceux qui deviendront des grands crus.

Pour s’y retrouver dans la programmation, à moins d’être un réel explorateur, vous commencerez certainement par ce que vous connaissez. Ici, ce sera la Salle de la Cité, occupée à l’heure du déjeuner par l’équipe de la Souterraine, amicale de défricheurs de chanson française underground, qui accueille pour l’occasion une sorte de best-of – pour utiliser des gros mots : Barbagallo, Sarah Maison, Cliché, Aquaserge, Canari, Therapie Taxi et Requin Chagrin.

A l’Ubu, mythique salle de concert, on pourra aussi profiter de concerts de début de soirée : Go Dugong, Kondi Band ou Tsushimamire dès le mercredi, The Mysterons, Pink Oculus et Weval le jeudi, Hyperculte et Sandor le vendredi, et la grande soirée de clôture du dimanche soir avec Blow et Dagga Domes.

Pour rester en ville, vous explorerez les rues remplies de Bars en Trans, non parce que vous connaissez les groupes qui y jouent, mais parce que les marques de bières vous sont familières. Si ça peut vous permettre d’y voir Jardin, l’ovni électronique du label Le Turc Mécanique, ou La Féline, Lafayette, Woodini, the Blind Suns, Ladylike Lily, ou Crayon, vous avez tout gagné. Attention, ces concerts sont souvent complets en un rien de temps – à 5€ par date, il serait effectivement dommage de s’en priver.

Pour les vrais explorateurs, courrez à l’Aire Libre, non loin du Parc Expo, où trois artistes présentent leur création spéciale pour le festival: Moon Gogo, Rouge Gorge et Fishbach. On raconte que le spectacle de cette dernière serait le clou du festival. A vous de vérifier.

Fishbach (c) Julia Romart

À la fin de votre exploration – ou à la fermeture des bars, vous n’aurez pas envie de vous coucher, et c’est tant mieux car les Halls du Parc Expo commencent tout juste à s’animer. Nous vous ferons pas l’affront de vous présenter Yuksek. Pour le reste à vous d’errer entre les halls et vous laisser guider par les sons que vous entendrez. Mis à part la salle Green Room, orientée house et techno telles qu’elles passent dans les clubs de nos jours, les autres salles jouent la carte de la mixité et pourront enchaîner indie pop française, shoegaze rock, electropunk, new wave, free jazz japonais, musiques traditionnelles du monde et techno industrielle.

Pour s’y retrouver, le mieux reste donc de gagner l’une des dix compilations que nous mettons en jeu. Rendez-vous ici pour participer, ou envoyez-nous un petit message à hello@beyeah.net.

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La programmation complète des Trans ici.
Bars en Trans, la programmation par ici.