On doit notre coup de coeur du dimanche à une quasi inconnue : Niia Bertini est une jeune artiste, qui a passé beaucoup de temps à écouter du jazz en compagnie de son père, pianiste classique de renom. Suite à ça, c’est sous la tutelle de Wyclef Jean qu’elle a développé une appétence pour les ballades suaves et atmosphériques.

En amont de la sortie de l’EP Generation Blue, Niia publie “Body” produit par Robin Hannibal (producteur danois, moitié de Rhye et Quadron). Son timbre clair est sublimé par la production voluptueuse d’Hannibal qui confirme ici tout son talent quand il s’agit de produire une ambiance, une humeur et une émotion qui renvoient directement à la notion de voluptuosité. D’un morceau qui aurait pu être assimilé à rien de mieux que de la pop insipide, on obtient une ballade élégante, intemporelle et accrocheuse (“we could be strangers, as long as you love my body”, devient presque une sorte de mantra) à laquelle Jessie Ware n’aurait probablement pas dit non.

Generation Blue est disponible via Something Local Records.