Depuis le 24 janvier et jusqu’au 8 février prochain, un vent nordique souffle sur Paris avec le festival Air d’Islande. Au fil des lieux (Point Ephémère, Centre Pompidou, Garage MU, Machine du Moulin Rouge, Cinémathèque française…), la terre de glace s’expose au travers des disciplines artistiques. Dimanche 1er février, en partenariat avec l’excellent festival Iceland Airwaves, le Point Ephémère accueillait M-Band et Vök, actuellement en pleine ascension.

M-Band ouvre la soirée, et dès les premières secondes, plonge le public dans son univers aussi envoûtant que mystérieux. Avec Haust, un premier album en juillet 2014, cet islandais expatrié à Berlin semble avoir trouvé l’accord parfait entre une électro sombre proche de la techno, et une voix pure venue tout droit des glaciers nordiques. Son live et la justesse des ajustements portés à sa voix transportent la salle dans un voyage introspectif, qui efface la notion de temps et vous emmène loin du réel.

À peine redescendu sur terre, Vök fait son entrée sur scène. Le jeune trio islandais qui a beaucoup fait parler de lui depuis la sortie de leur premier EP Tension en Août 2013, mélange lui aussi les genres. Une savante combinaison de mélodies acoustiques et rythmiques électroniques, un peu à la manière de The XX, avec ce timbre de voix que l’on ne trouve nul part ailleurs.

Là encore, on assiste à une très bonne prestation où le groupe fait preuve de son talent en reprenant les titres de l’EP. Bien que le live soit complet, il manque pour ma part cette étincelle de puissance qui aura créée la magie lors du passage de M-Band, mais l’avenir semble très prometteur pour Vök.