En 2012, Tim Presley – plus connu sous son nom d’artiste White Fence – lançait le label Birth Records avec l’idée de soutenir une seule artiste. Son nom ? Jessica Pratt, californienne de son état qui nous dévoilait un album de songwriting décharné, réduisant l’équation créative au ‘simple’ combo guitare-voix.

Dans la description du label, Presley affirmait que sa musique lui avait donné l’impression d’avoir déniché « le LP perdu d’une ancienne chanteuse folk un peu mystique, avec ce sentiment de tenir une pépite entre ses mains ».

Le tout récent retour de la belle provoque un effet similaire : sur « Back, Baby », sa voix hantée et étrangement nasale décrit une relation disfonctionnelle, vouée à l’échec. Entrecoupé de la phrase évocatrice « And sometimes, I pray for the rain », le morceau nous rappelle subtilement qu’on peut s’inscrire dans l’ère du temps sans surproduction ni grosses machines.