Sous le blaz’ imprononçable de HUIAS se cache deux cerveaux, María Lastra et Alejandro Santana, une voix pure comme du cristal et surtout une électro pop glaçante et bien trempée.

Cette équation à deux inconnus donne «Dealer», un monstre de froideur qui fait son chemin, patte de velours après patte de velours, dans l’ombre et la moiteur. Le titre démarre sa danse macabre avec quelques notes de pianos qui s’égarent, pleines de reverb, dans un puits sans fin.  L’errance continue de plus belle avec  la voix enfantine et presque malsaine de Maria rythmée par des beats industriels et un synthé aussi grave qu’aérien.  Il ne sert à rien de lutter, on ferme les yeux et on se laisse dérouter par l’innocence tordue de HUIAS.