20 ans que le festival Astropolis innonde la rade de Brest de musiques électroniques. Depuis les fonds de calle des cargos du port de commerce jusqu’aux vieilles pierres des manoirs, châteaux et autres forts militaires, les beats prennent la ville d’assaut encouragés par une marée de raveurs. Et puisque que quand on aime on ne compte pas, le festival s’apprête pour la quatrième fois à se dédoubler en une édition d’Hiver.
Une édition qui chaque année prend de l’ampleur et confirme un goût prononcé pour la fête et les programmations léchées : Petit tour d’horizon de ces 3 jours de tempête.
Jeudi 22 Janvier :
Pour son ouverture, le festival propose une journée dédiée à la culture et aux musiques électroniques au travers de conférences/débats, projections de films et ateliers. La scène nationale du Quartz accueillera la première représentation du festival, rencontre entre la musique Dub et le ballet.
Vendredi 23 Janvier :
L’arrivée du week end sonne le lancement des hostilités avec deux soirées pleines de promesses. D’un côté La Carène aka Bunker Palace essuiera une lame de fond venue tout droit d’Angleterre avec les lives de Luke Slater et Perc, avant d’emprunter la voie du Groove ouverte par Gregor Tresher et le duo Laurent Maldo/Jules Wells, auteurs du nouvel EP signé sur le label Astropolis Records. La soirée prendra également un air de voyage cosmique guidé par la musique de Lone et Maxime Dangles.
Le mythique Cabaret Vauban sera également de la partie et enfilera sa parure sonique pour accueillir Roni Size, véritable emblême de la bass music. À ses côtés on retrouvera le jeune prodige Dream Koala et, fraichement rentré de la Red Bull Music Academy tokyoïte, Douchka.
Samedi 24 Janvier :
Pour ce dernier jour, la scène nationale du Quartz célèbre les mythes de la Techno made in Detroit avec la présence du quatuor Model 500 (Juan Atkins, Mad Mike, Mark Taylor et Dj Skurge). À la fois pionniers de la première heure et perpétuels innovateurs, leur place sur la scène techno et leur actualité chargée laisse présager une soirée de haut niveau.
Remis de la veille, le Bunker Palace remet le couvert. Après une mise en bouche du Sonic Crew, le menu vous invite à savourer la House sucrée du mythique et mystique Moodyman et s’enivrer du retour aux fondamentaux techno de Simian Mobile Disco.
À quelque pas de là, l’Astroclub transformera le port de commerce en pardis du clubbing. À la barre se succèderont l’impeccable technique de l’anglais Jackmaster, l’alchimie entre techno sombre et house sensuelle du dandy Jimmy Edgar et l’ingéniosité du punk reconverti et véritable monument musical, Andrew Weatherall.
Et pour ceux qui comme nous auront du mal à attendre cette déferlante, Astropolis vous donne rendez vous à Brest Vendredi 21 Novembre et Samedi 27 Décembre, à Bordeaux le Vendredi 28 Novembre, et à Paris le Vendredi 16 Janvier pour la MAAD au Rex Club.
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