Res.onance c’est le petit collectif parisien qui monte doucement mais sûrement. L’air de rien, Jake Scully et ses comparses (Lui, Nasr, Artefakt, P3000 et Wal10) arrivent à se faire une place dans la nuit parisienne, en proposant régulièrement des soirées où part belle est faite à la qualité de la sélection et un éclectisme certain. On retrouve d’ailleurs souvent Jake derrière les platines du Zero Zero : le bar/club de référence pour tous les amateurs de DJ-set vinyles.

On a voulu en savoir un peu plus sur leur aspirations, leur conception du clubbing en 2016 et sur ce qu’ils pensent de notre belle capitale une fois la nuit tombée.

Est-ce que vous pourriez vous présenter à nos lecteurs  ?

Salut Beyeah ! Res.onance, c’est un boys band composé de sept DJ’s : Jake Scully, NasR, P3000, LUI, Artefact, Fluktuat et Wal10. A l’origine, on a monté ce collectif à Caen en Normandie, d’où on est (presque) tous originaires. On était un groupe de trois quatre potes qui se retrouvaient souvent à jouer ensemble sur Paris et sur Caen, et un beau jour on s’est dit que ce serait cool d’officialiser notre polygamie musicale. Ça a donné Res.onance et c’était il y à presque 2 ans. Jake Scully, Wal10 et Fluktuat nous ont ensuite rejoint et on continue de se développer sur Paris, tout en restant présents à Caen et sur Rouen.

Mais concrètement, qu’est-ce qui te/vous différencie d’un autre collectif du genre?

On ne sait pas si on est différents, mais on a monté ce collectif avant tout par amitié et affinités, plutôt qu’en cherchant à avoir une identité musicale bien définie. On est sept, avec bien sur des influences communes, mais aussi des backgrounds très différents. On a chacun notre façon de mixer et d’appréhender un dancefloor. Ça donne des soirées très éclectiques musicalement, mais l’alchimie fonctionne. Et de ce que nous disent les amis ou les différents publics, il y a finalement une cohérence assez forte quand on nous voit jouer. En gros on se complète.

C’est quoi votre définition de LA bonne soirée ?

La soirée inattendue. Par exemple quand on stresse parce que pas trop de monde inscrits sur un événement, mais qu’en fait le club se remplit très vite, avec une ambiance survoltée. La pression se transforme alors en énergie musicale assez folle, c’est là qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

Vous en êtes encore au stade embryonnaire. Qu’est-ce que vous nous mijotez pour la suite ?

Pour l’instant on se concentre à développer plus de soirées de type 100% Res.onance sur Paris, plusieurs sont en préparation. On continue bien sûr notre résidence à l’Icône à Caen et quelques dates arrivent à Rouen.

Comment vous vous projetez en terme d’évolution ?

On aimerait évidemment prendre de l’envergure et faire des soirées avec une programmation plus importante ; mais aussi monter un label un de ces quatre, vu qu’on est tous très orientés sur la prod.

Un mot pour conclure ?

Merci de nous avoir accordé cette interview ! On est super pressé de vous retrouver pour notre prochaine soirée. Venez nous rencontrer et boire un coup, on est toujours chaud pour découvrir de nouvelles têtes !

Res.onance

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