Aurions nous atterri par mégarde sur une planète aussi lumineuse qu’illuminée ? Sur cette plaine désertique baigne une atmosphère envoûtante que renforcent les rayons aveuglants du soleil, le jour, et l’incandescence des incroyables feux, la nuit. Entremêlés à la poussière et aux ondes de chaleur, les êtres que nous croisons, pour certains humanoïdes enchantés et loufoques, pour d’autres droits sortis d’un film de  science fiction, composent puis détruisent avec gourmandise leur environnement essentialisé en élan d’expression créatrice.

Tout est permis et tout est réalisé au sein de Burning Man, le festival qui célèbre, au coeur du Nevada, l’esprit de communauté, de création artistique et d’auto-suffisance. Un esprit de folie et d’enchantement sacralisé par les photographies de l’artiste néo-zélandais Trey Ratcliff, qui expose la beauté onirique et sauvage de Burning Man, jouant avec la lumière unique qui émane du lieu désertique, des installations gigantesques, des feux impressionnants , mais aussi des participants eux-mêmes, uniques et fous.