Une Boiler Room à Paris, ça n’a pas de prix. La rumeur se répand petit à petit sur la capitale, une Boiler Room serait organisée dans une chapelle en fin d’après midi. Le menu est proposé par Ventura Records, le label parisien pointu et reconnu. Une petite pointure comme Everydayz qui fut le premier à percer ouvra cette session de Boiler Room acclamée. On ne peut pas manquer le Vdjing incroyable qui illumine la chapelle tel un vitrail chrétien.

L’heure de la prière n’a pas sonné, ça suinte et ça crie dans l’édifice. La queue ne désemplit pas, le monde s’amasse autour d’Everydayz. Le set est intense, on ressent les vibrations des corps et des coeurs autour de nous. L’effet Boiler Room est là, comme une piqure de jouvence. Les artistes défilent heure par heure, les minutes passent comme des secondes. Déjà le set de Lucien, beau brun qui sait parler aux technophiles. Les beats sont accordés, les loops réussis. L’équipe Ventura Records fait un sans faute pour le moment.

Aamour Ocean ne contredira pas cette tendance, sa sweet electro continua à faire danser la foule surchauffée. L’arrivée de Milo Mcbride coupa court à toutes les performances précédentes. On assiste à un carnage musical en direct. De la trans résonne dans la chapelle à présent. Le set sera tout sauf d’harmonie, on trouvera des remix de Titanic comme des sample de pistolet façon fête foraine.