Affichée sur les murs sales de rues anonymes, encastrée entre deux panneaux publicitaires, diffusée à la lumière de néons blafards, la poésie de Robert Montgomery se répand dans les villes qu’elle célèbre et critique. Jouant avec la culture de l’instant consommé toujours plus vite et jeté plus vite encore, le poète oppose la beauté mélancolique de ses mots à l’éphémère de la ville qui les porte autant qu’elle les engloutit. Allant jusqu’à brûler ses poèmes, Robert Montgomery met ainsi en scène la question du rôle et de la vie des créations d’art.

Du street art comme on l’aime !