Aujourd’hui nous souhaitons vous partager un projet qui nous tient à cœur, car leur premier EP nous l’avait réchauffé – le temps de quatre titres mêlées de cuivres, cloches, guitares acoustiques et d’une voix particulière. Particulière car unique, qu’on semble reconnaître et trouver en même temps inhabituelle, comme celle de Jonathan Morali (Syd Matters), Robert Wyatt, ou Bon Iver – qu’il semble impossible de ne pas associer au folk moderne.

Ainsi, Selen Peacock, quartet électrique, comme ils se définissent, est un projet éminemment personnel, même si collectif. Derrière une semblante naïveté, le groupe ne cherche ni à plaire ni à ressembler à qui que ce soit, même s’il s’inscrit dans une tradition, celle du folk. Les arrangements empruntent leurs recettes à la pop mais aussi au jazz ou aux musiques d’Afrique de l’Ouest, que l’on retrouve tant dans la structure des morceaux que dans les riffs de guitares et les soli de trompette.

Tout cela est tricoté comme un pull, chaud et doux, délicat et solide, que votre grand-mère aurait fait avec amour au coin d’une cheminée de Basse-Normandie – puisque c’est en partie leur région d’origine. Si votre grand-mère était aussi musicienne dans Samba de la Muerte Extended, Talune, Qonicho Ah!, Infernale Momus ou Mamiedaragon.

Leur premier album, “Elastic Memories”, sortira le 22 janvier de cette année chez Another Record, label des premiers émois de François & the Atlas Moutains et d’autres projets de ses membres : Babe, Archipel… Et le groupe sera en concert à l’Olympic Café le 21 janvier, avec un certain Mamba de la Suerte, justement. Nous aurons donc l’occasion de vous reparler d’eux plus en longueur.

D’ici là, nous vous laissons découvrir le premier extrait de l’album “As An Island”, dans un clip aquatique, tiré d’images du Commandant Cousteau.

 

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